Alors, un an après le début de la crise sanitaire du Covid-19 en France, il est temps de faire un premier bilan de l’impact de cette dernière sur les soignants.
La pandémie survenue en mars 2020 a déjà des répercussions majeures sur les professionnels de santé, et ses conséquences devraient s’inscrire dans le long terme.
Nous avons tous en tête les applaudissements du premier confinement, tous les soirs à 20h précises, pour remercier l’ensemble du corps médical. Et nous ne pouvons pas nier que le Covid-19 aura au moins permis de mettre en lumière et d’offrir de la reconnaissance au métier de soignant, qui a trop souvent souffert d’un manque de considération.
Mais au-delà des apparences et une fois les fenêtres refermées et les applaudissements terminés, comment vont réellement les infirmiers et infirmières français ? Quels impacts a eu le Covid-19 sur leur bien-être et leur état de santé ?
Le 14 janvier 2021, l’Ordre national des infirmiers (ONI) a lancé une grande enquête dans le but de faire un état des lieux de l’état de santé et du bien-être des infirmiers en cette période de Covid-19.
Ce type d’enquête de terrain est la conséquence logique d’une pandémie de cette ampleur, qui peut avoir des conséquences jusqu’à deux ans après sa parution : stress, anxiété, troubles du sommeil et autres effets indésirables peuvent survenir et bouleverser le personnel hospitalier.
L’anxiété face à un virus inconnu et une vie personnelle perturbée
Déjà très intense en temps normal, le rythme des soignants a été encore accéléré à l’épreuve du Covid-19, créant une source de stress supplémentaire.
Incertitude face à une nouvelle maladie, service de réanimation saturé, peur d’attraper soi-même le virus… Les soignants ont dû constamment s’adapter et gérer de nombreuses sources d’anxiété, le tout en continuant de se montrer rassurants et professionnels devant les patients qu’ils ont dû prendre en charge.
En plus de la pression à gérer sur leur lieu de travail, les infirmiers ont souvent eu à mettre de côté leur vie personnelle lors des principaux pics de l’épidémie. En contact avec le virus au quotidien, la peur de contaminer les personnes du foyer familial ou de leur entourage était omniprésente. Nombre d’entre eux ont donc fait le choix de s’isoler pendant la première vague d’hospitalisations.
Des effets à long terme de cette situation hors-norme
Comme nous l’avons mentionné au début de l’article, il n’est pas impossible que des effets de cette pandémie surviennent plusieurs mois, voire plusieurs années après la crise.
Cette période est particulièrement éprouvante pour le personnel hospitalier, et malheureusement, la situation n’est toujours pas rétablie un an après.
La crise sanitaire persiste et le poste d’infirmier reste plus qu’essentiel pour contrôler la situation et nous rappelle encore une fois l’importance des acteurs du secteur paramédical.
Dans une période difficile, la passion et la solidarité pour tenir le rythme
Au premier abord, un an après le début de la crise sanitaire, le bilan ne semble pas réjouissant. Cependant, de nombreux soignants continuent de témoigner de leur amour du métier et confient avoir vécu des moments très forts de solidarité et de joie.
L’enquête de l’Ordre National des Infirmiers réalisée en janvier dernier montre qu’au-delà de la peur, de la tristesse ou de la colère ressentie, 100% du personnel soignant interrogé a déclaré avoir ressenti du bonheur à un moment ou à un autre.
Malgré la charge de travail, l’entraide a été particulièrement importante lors de cette période entre les médecins, infirmiers, aides-soignants… La crise a finalement permis de développer un fort sentiment de bienveillance les uns envers les autres, qui a été essentiel pour tenir le coup.
En plus de l’entraide au sein des services, le personnel de santé déclare également avoir été touché positivement par la solidarité des français et les attentions de ces derniers envers eux lors de cette période difficile.
La fameuse citation d’Albert Einstein l’affirme : « Au milieu de toute crise, se trouve une grande opportunité ». Pour le personnel hospitalier, cela aura été la possibilité de recevoir un peu de la reconnaissance dont ils ont souvent manqué. Et de mettre en avant un métier difficile à comprendre de l’extérieur, mais toujours guidé par une vocation.
Chez P&P Conseil, nous avons conscience de l’importance du métier de soignant, qui nécessite de prendre soin des autres au quotidien. Le recrutement infirmier est un de nos secteurs d’activités.
