Heureusement, il existe désormais des solutions que nous proposons en ligne sur notre site de recrutement pnp-conseil.com. Nous recensons les offres de postes vacants dans les hôpitaux et communes du territoire français et nous allons traduire les annonces médicales dans toutes les langues.
Pour peu qu’on soit prêt, en tant que praticien, à débuter une activité dans des zones peu pourvues en chirurgiens dentaires, on peut espérer trouver du travail facilement tout en augmentant ses perspectives salariales.
Dans cet article proposé par notre blog médical, nous tâcherons de démontrer, puis d’expliquer la persistance des déserts médicaux malgré une demande de plus en plus importante.
Recrutement dentiste : un défi territorial
Le recrutement dentiste constitue un enjeu d’abord et avant tout géographique. En effet, il y a aujourd’hui une véritable fracture entre différentes régions françaises, qui s’exprime d’un côté par une surabondance de chirurgiens-dentistes, et de l’autre par une disette de praticiens sans précédent.
En 2013, l’Observatoire national de la démographie des professionnels de santé établissait une moyenne de 60 praticiens pour 100 000 patients potentiels en France et en outre-mer.
Or, cette moyenne est largement faussée par de profondes disparités régionales. L’île de France affiche une densité supérieure à 70 quand trois départements, la Haute-Normandie, la Basse-Normandie et la Picardie plafonnent à 40 dentistes tous les 100 000 habitants.
Et cette répartition du recrutement dentiste est tout sauf aléatoire : elle suit schématiquement celle des autres spécialités médicales.
On note donc premièrement une sympathie pour les grandes métropoles et les services qui vont avec. Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), la ville de Paris s’offre ainsi la bagatelle de 152 chirurgiens-dentistes pour 100 000 habitants.
La seconde caractéristique, qu’on retrouve chez les dentistes comme chez leurs collègues généralistes ou kinésithérapeutes, est l’héliotropisme commun à toutes les professions de santé, ou presque. C’est pourquoi la Haute-Garonne peut se prévaloir de 80,3 praticiens pour 100 000 habitants, et les Alpes-Maritimes culminent à 93,1 dentistes pour la même population.
Des explications sociodémographiques
Si une partie de cette situation est imputable aux préférences individuelles des praticiens, le recrutement dentiste est également fortement influencé par un contexte social et démographique.
Surtout que ce refus de s’installer en zone rurale est d’autant plus étonnant que les perspectives salariales sont beaucoup plus avantageuses dans des régions avec moins de concurrence et une forte demande !
Les principales raisons qui pourraient expliquer cette pénurie régionale sont peut-être à chercher à la source, dès l’université. On pourrait par exemple évoquer le numerus clausus qui limite largement le nombre de diplômés potentiel.
Pourtant, le rehaussement de ce seuil de 900 à 1200 n’a d’aucune façon résolu le problème des déserts médicaux. En effet, la difficulté ne vient pas du numerus clausus en lui-même, mais de la capacité de formation des établissements, qui sont déjà submergés par le nombre d’étudiants.
Mais la capacité d’accueil des centres de formation n’est pas le seul frein au recrutement dentiste dans le nord ou à la campagne. Leur existence même – ou plutôt leur absence – dans certaines régions peut être déterminante.
En effet, avec des études longues (6 ans au minimum) on observe que beaucoup d’étudiants souhaitent s’installer là où ils ont fait leurs études, et construit leur vie. Ceci explique cela, quand on sait que 7 régions française n’ont pas de faculté pouvant valider un cursus de chirurgiens-dentistes.
Restent alors les aides à l’installation ou le recrutement des médecins étrangers pour pallier les lacunes du recrutement dentiste.