Dans certaines régions, l’installation d’un médecin généraliste fait l’objet d’une telle attente qu’il n’est pas rare de voir des maires de petites communes se démener directement auprès de l’Ordre des médecins ou du Ministère de la santé pour obtenir de l’aide.
Les chiffres de cette crise sont faciles à trouver sur la toile : ils alertent sur les fortes disparités régionales ainsi que sur le vieillissement de la population des médecins.
Alors que la puissance étatique tente d’inciter les jeunes diplômés à venir s’installer à la campagne, d’autres cherchent à améliorer la visibilité de l’offre. C’est le cas de P&P CONSEIL qui met tous les postes disponibles sur le territoire à disposition des professionnels de santé et notamment dans l’installation de médecin généraliste. On vous accompagne tout au long du recrutement.
Les freins à l’installation de médecin généraliste
On peut d’abord revenir sur l’évolution du système dans son ensemble. En effet, il faut d’ores et déjà noter que c’est la proportion de la spécialité médecine générale qui a largement diminué ces dernières années, au profit des spécialistes.
La part de ces derniers a connu une augmentation de 6% entre 2007 et 2015, et plus particulièrement de 25% pour les chirurgiens. Mieux reconnues, à première vue plus intéressantes dans la pratique et plus rémunératrices, les spécialités ne cessent de séduire les jeunes Français au détriment du traditionnel médecin de famille.
Là où cette tendance est problématique, c’est dans sa répartition sur le territoire. En effet, l’installation de médecin généraliste, déjà tendanciellement plus faibles pour des raisons démographiques, est inquiétante dans certaines régions.
Ainsi, là où l’Ile-de-France et la région PACA ont une quantité moyenne de 3,48 médecins pour 1000 habitants, on tombe à 2,10 dans la Picardie ou le Centre. Quand on pensait qu’il était difficile d’obtenir un rendez-vous à Paris…
Et ce constat interpelle d’autant plus qu’il se confond quasiment parfaitement au revenu moyen par habitant. On peut donc craindre un effet boule de neige avec des populations plus pauvres, moins bien assurées et plus sujette à effecteur des métiers dangereux, souffrant en sus d’un manque patent de médecins généralistes.
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Pourquoi s’installer dans un « désert médical » ?
Commençons par nous interroger sur les raisons qui bloquent l’installation de médecin généraliste en campagne. Le terme « désert médical », par exemple, recoupe en fait des réalités variées, et il est parcellaire et incorrect de définir des parties du territoires uniquement par leur manque d’infrastructures.
Ces régions peuvent disposer de ressources nombreuses, qui ne se résument pas uniquement au bon air et aux produits du terroir. Elles permettent également au praticien de développer une relation privilégiée avec ses patients, de les connaître par leur nom, de les accompagner sur de nombreuses années, ce qui représente un enjeu thérapeutique d’envergure.
L’autre avantage de ces zones supposées en déshérence, est qu’elles sont riches d’opportunités pour les jeunes médecins, grâce au pacte territoire-santé de 2012. Voici les mesures qui facilitent l’installation d’un médecin généraliste :
- Les contrats d’engagement de service public : une bourse de 1200 euros brut par mois est disponible pour les étudiants qui vont s’installer dans des régions en manque, et ce pour la durée de leur séjour.
- Le contrat de Praticien territorial de médecine générale (PTMG) : sur les deux premières années d’installation en campagne, le jeune médecin pourra percevoir un complément de rémunération lui permettant de gagner au minimum 3640 € nets par mois.
Sans compter que, moins soumis à la concurrence, ses perspectives de rémunération sont en plus de cela bien plus favorables que celles d’un médecin installé dans une grande métropole.
Ainsi l’installation d’un médecin généraliste en campagne est-elle vivement encouragée.
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